Les trois piliers de la pensés pré-date le mandat du ciel. Bien que leurs origines exactes furent perdues à travers les âges.
Le Rújiā
Il s’agit du courant principal et le plus commun au sein de l’aristocratie de Yongheng. Ce principe fut cependant plus rependu suivant l’imposition lors de la dynastie Qin. Ce principe enseigne une morale et ne présente pas une métaphysique ou une cosmologie. Elle apparaît comme une ébauche d’une théorie scientifique de l’Univers voire une explication rationaliste du monde. Elle considère que l’interaction des forces de la nature est responsable de tous les phénomènes et mutations. Chaque organisme remplit avec précision sa fonction, quelle qu’elle soit, au sein d’un organisme plus vaste dont il n’est qu’une partie. Il s’agit du pilier de pensé généralement favorisé chez les érudits.
L’éthique du Rújiā est décrite comme humaniste. Cette philosophie éthique peut être pratiquée par tous les membres d'une société. Ce pilé de la pensé est caractérisée par la promotion des vertus, par les cinq constantes : humanié, la justice, le rite approprié, les connaissances, ainsi que l’intégrité.
Ils sont accompagnés par le classique Sìzì qui distingue quatre vertus, dont figure parmi les cinq constantes : loyauté, pitié filiale, contingence et justice.
Le dàojiào
Ce principe se fonde sur l'existence d'un principe originel à l’origine de toute chose. La plénitude du vide pourrait passer pour un paradoxe purement formel, un pur jeu de mots. Ce principe repose principalement sur l’harmonie entre toute chose, les liens et les paradoxes. Selon le dàojiào, le Dào est à l'origine de tout ce qui existe et dirige l'univers (guerre, paix, calamités, tout arrive par le Dào). Par conséquent, l'Homme doit chercher à vivre en harmonie avec le Dào et doit adopter une morale de l'inaction car la nature est bonne. Suivant cet pensé, il est tout aussi important de nourrir le corps que l’esprit.
Nourrir le corps : diététique, alchimie, respiration, gymnastiques, sexualité, médecine.
Nourrir l’esprit : morale, panthéon, exorcisme, divination, cérémonies
Le régime alimentaire d’un bon dàojiste est très sévère et comprend de nombreuses interdictions. Le régime alimentaire prescrit pour devenir bon dàojiste est très sévère, il résulte d’un raisonnement. Pour devenir immortel, il faut se nourrir d’immortel puisque la quête d’immortalité est un principe organisateur des multiples pratiques du dàojiào. Il décline donc la viande, les aliments fermentés (incluant le fromage) qui rappelle la pourriture et la viande, mais ont droit à l’alcool.
Le Fójiào
La philosophie Fójiàiste se base sur la recherche du bonheur. Cependant, elle ne peut être atteinte que si une personne réussit à surpasser l’illusion qui cache les vérités de ce monde, et le désir égotique qui cause la souffrance. Ainsi, Fóji affirme que « par soi-même, en vérité, est fait le mal. » Inversement, le bonheur vient de quatre faits qui sont appelés dans la philosophie Fójiàiste les quatre sentiments pieux ou quatre incommensurables.
Les règles du Fójiàisme visent à prévenir les Fójiàistes de succomber à trois poisons qui peuvent envenimer leur karma. Il s’agit de l’avidité, la colère et l’ignorance. Tant qu’une personne s’attache à des objets ou des valeurs de ce monde, elle ne peut être heureuse, car elle sera toujours sous l’emprise de sa soif de possession.
La question du végétarisme en Fójiàisme a toujours fait débat, y compris au sein de la Communauté Fójiàiste elle-même. Il est aussi particulièrement important, ici, de distinguer entre le fait de se procurer de la nourriture et celui de se nourrir.
Pour le Fójiàisme e, les deux actes ne peuvent relever d’une seule et même intention et c’est là ce qui va les différencier. L’ingestion de nourriture relève du désir d’apaiser la faim ; ce désir naturel et nécessaire peut néanmoins s’accompagner, parfois, d’un autre désir, celui du plaisir sensuel qu’apportent certaines nourritures – gourmandise, désir « naturel mais non nécessaire », qui fait préférer la viande goûteuse au déjeuner de feuilles insipides. Il s’agit d’un plaisir sensuel que les moines doivent apprendre à maîtriser, puis abandonner totalement. Mais le désir de s’approprier de la nourriture, la manière de s’en procurer, relèvent d’une tout autre catégorie.
Contrairement aux pratiquants du Rújiā ou moines dàojiste, afin de démontrer leur dévotion à, Fóji, les moines Fójiàiste se rase complètement la tête.